mardi 17 février 2009

Tronches d'ados

Hier soir, journée résolument photo : une rencontre à Nantes avec un jeune photographe dont j'envie le parcours... une rencontre fortuite dans la rue avec un modèle vu sur book.fr et reconnu de dos ! ... et puis ces lycéens, assis sur la fontaine de la Place Royale.

(images retirées)

La Baule, 14 février 2009




(images retirées)






Kowa Six + 55mm/3.5
Kodak TMax 100

dimanche 15 février 2009

- R A D I O -

C'est un endroit que j'apprécie : le quartier Bouffay à Nantes, jusqu'aux abords du château.

(images retirées)



Matos : Olympus OM-2N + Zuiko 24mm/2 + Kodak E200 périmée
Asahi Pentax Spotmatic ES-II + Helios 44-M 58mm/2 + Fuji Neopan 400@800
Rolleiflex 2.8E Carl Zeiss Planar 80mm/2.8 + Ilford FP4+

mardi 10 février 2009

Brest, port de commerce

J'ai habité à Brest pendant la fin de mes études et le début de ma vie active. Je travaillais dans un théâtre.
Le port de Brest avait en 1999-2001 une ambiance de polar brumeux. J'y ai utilisé mes premières pellicules de Kodak Tri-X, mon premier reflex (Canon 500N + 50mm/1.8) et j'y ai vidé quelques films Super 8.

Retourner à Brest, c'est une évidence. Le port a beaucoup changé. Aujourd'hui les bureaux carrés remplacent les vieux hangars et l'enrobé frais coule à flots. Sur les quelques vieux murs encore debout on peut voir de nombreux grafs.




J'admire souvent les graffiti. Je me souviens lorsque Jack Lang, alors Ministre de la Culture de François Mitterrand, les a fait entrer parmi les multiples formes d'expression artistique.

Mais photographier les grafs, c'est assez insatisfaisant. J'étais content qu'il y ait une rencontre humaine au bout de cette déambulation sur le port de commerce.

« Quand j'ai travaillé pour Libération à New York, au début je suivais les photographes du New York Times qui allaient faire des reportages. Comme si j'avais encore besoin d'être dans le journalisme pour pouvoir faire ma photographie. La chance a voulu que je me fasse renvoyer du New York Times et j'ai été obligé de photographier des choses dans la rue, sans aucune contrainte.



Avec l'errance, j'ai rencontré le même phénomène dans un certain sens : elle m'a détaché d'une certaine photographie humanitaire, que nous faisons tous, en couleur ou en noir et blanc : on voit quelqu'un, on va le photographier, on se présente, on lui parle, quelqu'un passe en bicyclette, peu importe. J'étais encore très marqué par cette photo ; je faisais des photos encore très proches des gens, proches des hommes. Même dans mon errance quelquefois, j'avais encore le réflexe de prendre une silhouette qui passe. Cette espèce de déformation, comme s'il fallait se rassurer par la présence humaine sur une photo. Et je me suis libéré. »


Raymond Depardon, Errances, éd. Points Seuil, p. 169

Protest

Les manifestations sont des moments privilégiés pour faire des photos de rue : beaucoup de visages, d'attitudes, des personnes déguisées, d'autres brandissant des banderoles. Et puisque les gens sont là pour être vus (et entendus), ils n'ont pas la méfiance des autres jours, et consentent volontiers à être photographiés.

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La grève du jeudi 29 janvier a réuni beaucoup de monde, à Nantes comme partout.

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Sans les lycéens, il ne se passe rien dans la rue.

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Un portrait au milieu du cortège.

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"Démocratie, reviens !"

Il faut faire du bruit.

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Les élus participent sans ostentation...

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C'est assez amusant d'observer les adultes dans les yeux des enfants.

Fin de manif : quel message restera ?
Matos : Kowa Six + 55mm/3.5
Kodak TMax 400