jeudi 1 août 2013

In London streets

En avril dernier, je suis retourné à Londres. J'avais deux appareils avec moi : un télémétrique à optique fixe et un reflex avec trois optiques. Le Konica IIIA a peu servi, je ne sais pas pourquoi. Au contraire, j'ai fait pas mal de photos au Konica T3N.




 


C'était principalement de la photo de rue, et parfois des clichés "touristiques". La plupart du temps, j'ai utilisé le 40/1.8. Plus rarement le 57/1.2. Et j'ai fait un demi-rouleau au 28/3.5 en hyperfocale. Les films : Kodak Plus-X et Tri-X. Développement maison dans du Xtol.


 







J'avais opté pour le T3N, que je venais tout juste de recevoir, plutôt que pour le T3 simplement pour me rassurer au niveau de la mesure de lumière. J'ai eu la mauvaise surprise de constater au retour, dès les deux premiers rouleaux développés, qu'hélas la mise au point sur le T3N est légèrement décalée : ce qui apparaît net dans le viseur est en réalité en retrait d'une dizaine de centimètres sur la photo. Et comme j'ai presque tout photographié à grande ouverture et en faisant le point rapidement... Bref ! Ne jamais emporter avec soi un appareil trop récemment reçu : il faut d'abord tester et approuver sur plusieurs pellicules les résultats escomptés.




Tout ça ne dit pas grand chose de ces quelques jours... Ils furent étonnamment très ensoleillés et chauds, avec des lumières dures et le bruit de la circulation parfois assourdissant. Mais globalement, Londres m'a surpris : c'est une ville beaucoup plus calme que Paris et les parcs sont nombreux. La ville n'est pas haute mais elle est très étendue. A partir de 17H, les Londoniens descendent par quartiers entiers dans les rues et vont au pub boire des bières. La lumière dans les rues en fin d'après-midi était belle mais tranchante. J'ai pris beaucoup de photos de personnes à deux ou trois mètres, parfois plus. Plus j'étais proche et plus le problème de mise au point apparaît sur les photos... Mais après tout la netteté est un concept bourgeois, paraît-il.