mardi 29 janvier 2013

KIIIM à Clisson

J'ai développé récemment un ou deux rouleaux que je conservais au frigo depuis juin dernier : des instantanés du Hellfest 2012. J'en profite pour vous montrer une petite série tirée de ce travail puisque apparemment je ne l'avais pas encore fait jusqu'ici.




















dimanche 27 janvier 2013

KIIIM à Paris

C'est bon, vous pouvez souffler : mes pulsions matérialistes et en particulier mon petit côté Konica fanboy ont enfin été puni(e)s. Mardi dernier, j'ai renvoyé le Pearl IV à cause de son ergonomie imparfaite et de son télémètre mal calé. Vingt minutes plus tard, alors que je me trouvais sur le front de mer avec dans l'idée de déclencher un peu pour ravaler ma déception, l'obturateur de mon Konica IIIM n'a plus voulu bouger.

Alors voilà, la messe est dite. Ça a été mon boîtier préféré pendant trois ans. J'ai revendu mon Leica M2 le cœur léger pour lui. J'ai revendu mon Rolleiflex sans un regret en me disant que j'allais enfin me consacrer pleinement au KIIIM. J'ai renvoyé le Pearl IV, renoncé à reprendre un Bronica, je n'ai pas bronché quand mon Konica Auto S1.6 a claqué récemment.

Avec ce petit KIIIM je suis allé à Lourdes en mai 2012. L'Hexanon 50mm/1.8 et le viseur 1:1 se sont révélés bien plus performants que le Carl Zeiss ZM Sonnar 50mm/1.5 monté sur un M6 x0,72... et tellement moins coûteux ! Je l'ai aussi utilisé au Hellfest en juin et j'ai adoré, alors que les photos au Rolleiflex m'ont laissé assez indifférent. Puis cet été dans le sud, en alternance avec le M2 mais le Konica s'en est mieux tiré. Et finalement en décembre je l'avais pris à Paris.




Ce pourquoi j'ai adoré ce boîtier pendant tout ce temps, ce n'est pas sa fiche technique. C'est juste qu'il m'a accompagné un peu partout et que finalement il m'a accompagné tout court. J'ai pris énormément de photos du quotidien avec cet appareil. Des photos de tout et de rien, des portraits, des photos de famille, des paysages, la route. Pour moi un rouleau de noir et blanc et mon KIIIM, c'était devenu mon carnet intime. Ça commençait à ressembler à mon appareil idéal... ç'aurait été encore mieux s'il ne m'avait pas planté comme ça.

Maintenant, il me reste un KIIIA au télémètre décalé et un gros reflex que je n'utilise pas. Bouh ! Ça fait bizarre.

lundi 21 janvier 2013

Un journal ordinaire

Ce blog, "l'amour télémétrique", c'était d'abord pour parler de matériel et de technique. Pour consigner ce que je découvrais en amateur lorsque je me suis remis sérieusement à la photo, en janvier 2008. Pour faire l'article d'un appareil ou d'un objectif, façon test sur le terrain. Steve Huff ou Kirk Tuck auraient pu être mes modèles du genre, si je les avais lus à l'époque. Mais je les ai découverts un peu plus tard.

Puis, le blog est devenu un foutoir à pensées. Pour garder des traces de mes lectures (ici, ... ), de mes rencontres et des réflexions qui en découlaient. Au départ j'étais tellement fier d'être un amateur ignorant, de pouvoir déclencher sans chercher à imiter, je me flattais de faire de la photo sans y rien connaître tel M. Jourdain. Alors quand je me suis mis à lire des ouvrages photo, j'ai voulu compenser...

Et puis il y a eu la volonté de construire de petites séries, au format de reportages : les manifestations, les petits métiers, les pêcheurs des côtes bretonnes... les portraits de voyageurs pendant l'été 2010... Rome, Erdeven... Hellfest 2011 et 2012... Lourdes...

Depuis quelques temps, je ne sais pas trop si ma pratique de la photo avance, régresse ou tourne sur elle-même comme un rongeur dans sa petite roue. Je n'ai plus la patience de faire des fiches techniques, je lis de nouveau de tout et je n'ai pas l'ombre d'un projet de reportage pour l'année qui commence. Alors je me suis tout simplement mis à développer mes deux/trois ans de retard de développements. J'ai accumulé non pas des dizaines mais des centaines de rouleaux 24x36 et 120 dans mon second frigo. Dessus, des images du quotidien. Rien d'exceptionnel mais ça n'est pas spécialement mauvais ni inintéressant non plus.

En matière photographique, c'est ma seule ligne continue entre janvier 2008 et janvier 2013. C'est juste un journal ordinaire comme dirait François. C'est avoir l'idée d'un journal photo, mais en réalité le journal s'est constitué tout seul et l'idée n'est venue qu'après. L'idée qui fait de ce journal un objet photographique. L'idée de donner du sens après coup à cette pratique quotidienne presque mécanique. En ce moment, ce journal est ma seule actualité photographique, mais au moins elle est actuelle au sens fort.

C'est comme si toute la tension qui soutient une bonne photo était ici diluée sur cinq ans. Aucune des photos de mon journal n'est bonne en elle-même. Le seul intérêt qu'on peut y trouver, c'est la façon dont elle est reliée à d'autres photos isolées, et peut-être à l'ensemble. Cet ensemble n'est pas achevé, mais il est déjà rempli de moments non-décisifs, de déclenchements indécis. La plupart du temps, l'envie toute simple et toute brute de déclencher suffit à me satisfaire. 

Après tout, cinq ans d'un journal ordinaire... cinq ans d'images à redécouvrir comme on décide un jour de sortir une à une les bouteilles d'une cave, et de voir si elles ont gagné à vieillir un peu à l'abri des regards, dans l'oubli. C'est déjà pas mal comme projet, non ?
















mercredi 16 janvier 2013

Milano

Toussaint 2011. Sur le chemin qui menait à Rome, en mettant à profit une correspondance un peu longue, j'ai passé une journée à Milan. J'avais déjà vu Turin, Gênes, Venise, Bologne, Sienne, Florence et les paysages de Toscane ; mais pas Milan. Située comme Turin aux pieds des Alpes, Milan est une cité industrielle (le siège de Fiat), cité des affaires et cité de la mode (la fashion week). 

Les axes de la ville à partir de la gare sont larges et bordés de bureaux. Dans le "Centro Storico", on trouve comme d'habitude en Italie de belles églises, des pierres de tous âges et des scènes de vie : livreurs en triporteurs, restaurateurs sous les galeries, jeunes cadres dynamiques en costume sombre.

Je n'ai pris que quelques images à Milan. Il faisait gris et j'avais commencé un rouleau de Tri-X le matin, peu avant de prendre l'avion.










mercredi 9 janvier 2013

À 74 dans le 75

En décembre dernier j'ai eu la très belle opportunité d'accompagner un groupe de 67 élèves de Troisième à Paris pour quatre jours. Nous étions sept accompagnateurs et cela n'était pas de trop pour encadrer des journées bien remplies, ponctuées de trajets en métro, de visites de musées et de monuments, d'escapades à la nuit tombée ou encore de passages au Restaurant Universitaire...

J'avais pris avec moi mon équipement désuet de Konica fanboy : un reflex pour le voyage aller et retour (Autoreflex T3) qui est resté dans la valise une fois sur place, le KIIIM pour les scènes et portraits du quotidien et le Pearl IV pour faire quelques images plus posées si l'occasion se présentait. Elle s'est présentée à Beaubourg, que j'ai adoré redécouvrir.








lundi 7 janvier 2013

Virage partiel

Ma première photo de 2013 aura donc été numérique. Et elle m'a déjà valu quelques bons retours. Je l'ai prise avec un hybride dépassé, l'Olympus E-PL1 muni d'un adaptateur Voigtländer VM et d'une optique Minolta M-Rokkor 40mm/2. Pas de viseur électronique : je me détruis le crâne à loucher sur l'écran à l'arrière.

Le capteur de norme "Micro 4/3" donne une image dont le ratio équivaut à celui des appareils moyen format 6x4,5. Avec un peu d'application, ça donne des résultats piqués comme c'est pas permis. Avec un peu de patience, on peut passer le fichier RAW à la moulinette et obtenir un noir et blanc pas trop dégoutant. Si ça se trouve, on peut y prendre goût. Sur un malentendu, on peut frôler la réalisation d'une image finalement pas si mauvaise qu'on aurait pu craindre. Je devrais avoir honte, mais en fait... même pas.

C'est grave, docteur ?



jeudi 3 janvier 2013

Du Sud en vrac

Encore quelques archives de l'été dernier : d'autres photos de Seillans, de Tourrettes et même de Nice prises en juillet 2012 avec des optiques Konishiroku : l'Hexanon 50mm f/1.8 du Konica IIIM et l'Hexar 5cm f/3.5 en monture LTM monté sur le Leica M2.

Depuis quelques mois, je me suis complètement concentré sur du vieux matériel des années 1950, la plupart du temps du Konica. Ils avaient un slogan qui disaient "The lens alone is worth the price", l'objectif à lui seul vaut bien le prix... et pour ce qui me concerne, je suis bien d'accord !


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J'veux du soleil !

Bonne et Heureuse Année 2013 chers lecteurs, chères lectrices !

Pour continuer le post précédent, voici quelques photos prises en juillet dernier à Seillans, dans le Var. C'était dans l'après-midi, à l'heure de la sieste. Beau soleil, chaleur. Les bouteilles prenaient le frais sous la fontaine. Toujours mon Konica IIIM à l'épaule, je l'aime ce boîtier...